Portes: 21h | Début des concerts: 21h30
Prélocs: 15 chf | Sur place: 20 chf
BILLETTERIE


Born Bad Records fête ses 15 bougies avec Frustration, Cannibale et Bryan’s Magic Tears

Événement en collaboration avec Dig It Records qui nous livrera un dj set endiablé.

 

FRUSTRATION

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« Les présenter une énième fois serait leur manquer de respect. Mais rappeler pourquoi ils sont importants ne peut pas faire de mal. Historiquement liés à la montée de puissance de Born Bad Records, dont ils furent la toute première sortie, les membres de Frustration font figure de grands frères bienveillants de toute la scène indé française. Leur parcours même est symbolique : issus du milieu garage qui tournait en circuit fermé dans les années 90, ils ont délaissé le rock à tatouages/gomina pour tenter autre chose – un truc à la croisée du punk et de la cold wave, de Metal Urbain, Killing Joke, et Joy Division – quand nous redécouvrions tous le patrimoine « synthwave » de la France à travers les compiles BIPPP ou Des Jeunes gens mödernes. Et cinq mecs pas vraiment réputés pour être des dieux de la technique se sont retrouvés investis d’une grâce étrange, entre l’éclosion du génie et l’alignement de planètes : devenus avant-gardistes à la quarantaine commençante, ils ont montré le chemin comme si de rien n’était à toute une génération de groupes qui a pris conscience que oui, c’était possible, ici-même, dans l’Hexagone maudit. Succès critique, grosses ventes, public déchaîné. Le reste est de l’histoire. » Pierre Jouan


CANNIBALE
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« Un jour, il faudra sérieusement se pencher sur le sujet. Peut-être sortir une étude anthropo-ethno-socio-musicologique. Comprendre comment, depuis un salon de l’Aigle, Cannibale a poli un son à mi-chemin des Caraïbes, de la scène garage de la côte ouest américaine des années 1960 ou du Brésil de Tropicalia. Parce que moi, j’y ai passé quelques vacances dans ce coin de l’Orne, et ça transpirait pas vraiment le soleil et le psychédélisme.  » Rémi Morvan


BRYAN’S MAGIC TEARS

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Entre pop-spleen, rock onirique et shoegaze nébuleux, les Bryan’s Magic Tears sont venu réveiller les années 90 de leur sommeil doux et cotonneux. Si les larmes de Bryan sont magiques, sa musique l’est tout autant. «Vacuum Sealed» fait clairement partie des meilleures sorties de l’année 2021… Un pur trip, sans aucune nostalgie mal placée, dans l’Angleterre du début des années 90 rappelant l’âge d’or du Manchester et du rock alternatif britannique des années 80-90.

« Il n’y a pas eu besoin de drogue pour enregistrer “Vacuum Sealed”. L’intensité des dix chansons qui font l’album a suffi à faire disparaître le reste du monde. La musique y est si massive, sa présence si épaisse, qu’au bout d’un mois de travail, Benjamin et Marc ne pouvaient même plus se parler. Tout était déjà là, devant eux. “Vacuum Sealed” allait devenir un classique absolu. L’une des pierres angulaires de leur génération, eux qui ont également – ou ont eu – un pied dans le Villejuif Underground, Pleasure Principle, Bisous de Saddam, Dame Blanche…

Comme tous les grands albums, il s’ouvre sur une introduction hurlante (“Greeting From The Space Boys”, un majeur dressé par l’ensemble du groupe depuis la stratosphère – soit Lauriane Petit à la basse et au chant, Raphael Berrichon et Medhi Briand aux guitares, Paul Ramon à la batterie), enchaine les chansons hallucinantes (“Excuses” chantée par Lauriane comme une composition de Kim Deal, “Sad Toys” ou le paroxysme de la mélancolie dansante, “Pictures Of You” ou le meilleur riff de guitare jamais joué avec un vibrato) avant de vous suspendre à un fil. »