Portes : 21h | Entrée côté Rhône

Prélocs : 20.- | Sur place : 25.-

BILLETTERIE


Une coalition Bongo Joe, La Cave 12 et Le Rez-Usine

MERIDIAN BROTHERS – Kraut cumbia / Colombie

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Meridian Brothers, tel un laboratoire de recherche musicale et d’expérimentations sonores, est surtout le projet solo d’Eblis Álvarez, jeune zazou de l’underground colombien. Venu de la musique classique et contemporaine, un temps exilé au Danemark, personnage atypique, il compose et joue de tous les instruments. Il est également membre de Frente Cumbiero (avec Mario Galeano), d’Ondatropica (avec Quantic) et de quelques autres projets encore plus étonnants les uns que les autres.

Meridian Brothers s’inscrit dans le mouvement néo-tropicaliste colombien du début du XXIe siècle. Les racines du groupe se trouvent dans l’éphémère projet Ensamble Polifónico Vallenato, où ses membres (dont Eblis Álvarez) se sont consacrés à l’expérimentation des influences de la musique traditionnelle colombienne comme le vallenato, la cumbia, le Bullerengue, le format sextet ‘palenquero’, le format ‘Gaita’, etc.

Le groupe a acquis une réputation de groupe culte en Amérique latine. il a été catalogué par les journalistes musicaux comme une proposition d’avant-garde futuriste, qui conserve des réminiscences de la musique latine, grâce à son son, son style et son expression théâtrale.


DADALÚ – Hip-Hop existentiel  / Chili

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Fan de Nirvana pendant son adolescence, Daniela a pris à cœur une recommandation faite dans une interview de Kurt Cobain : « Au lieu de crier pour moi, les filles devraient prendre une guitare et jouer. » La guitare derrière elle, c’est avec des synthétiseurs, des micros et des rimes anarchiques qu’elle compose comme si sa vie en dépendait.

La singularité de ses arrangements et la polyvalence de ses projets font de Daniela Saldías l’une des artistes féminines les plus passionnantes du milieu indie latino-américain. Connue principalement pour sa carrière en tant que membre du Colectivo Etéreo, la chanteuse exerce depuis plusieurs années en solo. Seule, elle est Dadalú, artiste aux nombreuses préoccupations avec un œil toujours attentif à ce qui se passe avec sa génération, son genre et son pays. Le sujet qui l’obsède reste le même : sa relation à la fois saine et toxique avec une société qui tantôt la fascine, tantôt l’agresse et la plupart du temps l’ignore tout simplement.

Pendant le confinement, Dadalú s’est non seulement consacrée de manière compulsive à la composition, mais aussi à la production d’une web émission, El Programa Supersecreto, avec Oso el Roto sur YouTube, comme un sauvetage de la musique chilienne en dehors du courant dominant.

Elle sortira son nouvel album, Cerros, sur Kakakids Records & 1000 balles en mai 2023.


YALLA MIKU – Expérimentations sans frontières / Genève

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Le nom de ce groupe, qui télescope l’arabe et le japonais, sonne comme un cri de ralliement, furieux et enthousiaste. Celui d’une nouvelle façon d’associer les musiques et les cultures africaines, européennes, électroniques, acoustiques et électriques.

Initié par le duo  post-à-peu-près-tout Cyril Cyril, le projet est rapidement rejoint par des artistes de la même scène, Simone Aubert et Vincent Bertholet (Hyperculte), puis par des musiciens issus de la migration : le marocain Anouar Baouna, l’erytréen Samuel Ades et l’algérien Ali Bouchaki.

Ensemble, ils créent une musique fondamentalement atypique, loin des clichés de la world music.


OSO EL ROTO – Collages et coulage / Chili

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Espèce de musicien qui cherche ses monstres intérieurs dans les gammes cachées de la guitare et dans les boucles de ses questions. Parfois il hurle, parfois il pleure. Toujours sur des collages expérimentaux ou des raps faisant quelques clins d’œil à la pop et au folklore latino-américains.