Originaire de Palerme (haut lieu de l’inquisition sicilienne) MARIA VIOLENZA incarne la vengeance des hérétiques.

Elle traduit la souffrance par des mélodies punk et synthétiques, un voyage en métro en sens contraire de Médine à La Mecque. Ça vous cloue au mur, les névroses s’accentuent et l’accélération fatale des beats vous emmène dans le monde souterrain.
Maria Violenza, c’est de l’exorcisme moderne avec comme outils une boîte à rythme, un synthé, un looper et des riffs folkloriques arabes.

« Capelli di Caténe », son nouvel album à paraître sur Kakakids Records, évoque les choses lourdes, belles mais encombrantes dont on voudrait se débarrasser.  Comme son titre, ce nouvel LP entremêle l’animosité d’un morceau, avec la mélancolie ou les menaces d’un autre titre. Un accrochage qui fait tendrement mal.

L’atmosphère de l’album a des relents de Sabbat, de cœur arraché violemment et offert avec générosité sur l’autel de la galère, qui rappelle à chaque personne que la fatalité a une mélodie. Obsédante et familière, comme la musique de Cristina.
 Trois ans ce sont écoulés depuis “Scirocco“, entre deux, Maria Violenza a fait un split avec Usé, un autre avec Noir Boy George, ainsi que plusieurs projets autant variés que ses influences.

Elle occupera la salle du Rez le temps d’une semaine pour peaufiner son live à l’occasion de la sortie de ce nouvel album en octobre 2022.